Salut,
Vous êtes allés à Angoulême cette année pour le festival?
Moi non, toujours pas...
Le titre du manga du jour est d'actualité, alors que la 41ème édition du festival d'Angoulême bat son plein, nous allons découvrir l'histoire de deux mangakas à Angoulême...
N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "Lire la suite" pour voir l'article en entier et lire la critique de Juju.
Auteur: Garu Terada
Année: 2013
Éditeur: Kana
Type: seinen
Pourtant un jour Tôru, le mari, a une opportunité d'édition de manga chez Dargaud.
Ceci est à la fois pour eux une très bonne nouvelle, mais aussi une mauvaise et surtout un gros défi. Ils vont devoir sortir de chez eux, sortir du Japon et rencontrer du monde.
Alors que les deux mangakas sont de nature timides, Garu Terada va nous raconter leur aventure et le choc des cultures lorsque les français arrivent au Japon, mais aussi et surtout lorsqu'elle et son mari se rendront en Belgique et en France pour des interviews et des dédicaces.
Le manga Deux mangakas à Angoulême est dans un format particulier de 15x21cm avec une couverture dure cartonnée, le tout entouré d'une bande de papier sur laquelle se trouve le dessin que vous voyez sur l'image de la couverture.
Il comporte 128 pages en noir et blanc (sauf une où on trouve de la couleur).
Comme vous pouvez le voir sur les images de cet article, Garu Terada et son mari sont représenté sous forme de personnages de manga. Comme les autres personnages, ils sont dessiné en chibi, ce qui permet de raconter l'histoire d'une façon très comique et d'utiliser l'autodérision, avec par exemple Tôru qui se retrouve souvent dans un costume de chien par exemple.
Tous les gens que les deux mangakas ont rencontré se retrouvent ainsi caricaturés et réduits à leur dessin en super déformé.
L'histoire est découpée en plusieurs parties, séparées par un aparté, sous forme de texte écrit en blanc sur une page noire. C'est l'occasion pour l'auteure de revenir sur l'épisode et de raconter certaines anecdotes ou certaines impressions.
En le lisant, j'ai bien rigolé.
J'ai trouvé très intéressant de voir la différence de culture. Même si nous pensons connaitre le Japon, on s'aperçoit que la culture est complètement différente et que des Français ou Belges, au Japon, sont perdus.
A l'inverse lorsqu'on voit ces deux japonais qui doivent voyager à l'étranger pour la première fois, on les sent perdus. Le comique de certaines situations et parfois le malaise de certaines incompréhensions est bien mis en avant et souvent tourné en autodérision.
Dans Deux mangakas à Angoumême, on voit aussi que le métier de mangaka est très compliqué et que les auteurs n'ont pas de temps libre. Ils vont à peine pouvoir visiter les villes où ils passent tellement leur planning est chargé.
Par contre je m'attendais vraiment à voir le séjour de Garu et Tôru Terada à Angoulême, pendant un festival, mais au final ce ne sera que la fin de l'histoire puis-qu’avant cela on découvrira leurs voyages en Belgique ou à Paris. D'ailleurs, dans le titre le "à Angoulême" est écrit en petit, ce qui indiquait peut être la place du passage dans cette ville, dans l'histoire.
Quoi qu'il en soit la lecture de ce manga était un vrai moment de plaisir.
En plus de ça, je trouve l'édition très belle et classe.
Je vous recommande donc chaudement cette lecture.
Deux mangakas à Angoulême: lu et approuvé!
Vous êtes allés à Angoulême cette année pour le festival?
Moi non, toujours pas...
Le titre du manga du jour est d'actualité, alors que la 41ème édition du festival d'Angoulême bat son plein, nous allons découvrir l'histoire de deux mangakas à Angoulême...
N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "Lire la suite" pour voir l'article en entier et lire la critique de Juju.
Deux mangakas à Angoulême
Auteur: Garu Terada
Année: 2013
Éditeur: Kana
Type: seinen
L'histoire de Deux Mangakas à Angoulême:
Garu Terada et son mari Tôru Terada sont deux japonais, n'étant jamais sortis de leur pays et ne parlant aucune autre langue.Pourtant un jour Tôru, le mari, a une opportunité d'édition de manga chez Dargaud.
Ceci est à la fois pour eux une très bonne nouvelle, mais aussi une mauvaise et surtout un gros défi. Ils vont devoir sortir de chez eux, sortir du Japon et rencontrer du monde.
Alors que les deux mangakas sont de nature timides, Garu Terada va nous raconter leur aventure et le choc des cultures lorsque les français arrivent au Japon, mais aussi et surtout lorsqu'elle et son mari se rendront en Belgique et en France pour des interviews et des dédicaces.
Le manga Deux mangakas à Angoulême est dans un format particulier de 15x21cm avec une couverture dure cartonnée, le tout entouré d'une bande de papier sur laquelle se trouve le dessin que vous voyez sur l'image de la couverture.
Il comporte 128 pages en noir et blanc (sauf une où on trouve de la couleur).
Comme vous pouvez le voir sur les images de cet article, Garu Terada et son mari sont représenté sous forme de personnages de manga. Comme les autres personnages, ils sont dessiné en chibi, ce qui permet de raconter l'histoire d'une façon très comique et d'utiliser l'autodérision, avec par exemple Tôru qui se retrouve souvent dans un costume de chien par exemple.
Tous les gens que les deux mangakas ont rencontré se retrouvent ainsi caricaturés et réduits à leur dessin en super déformé.
L'histoire est découpée en plusieurs parties, séparées par un aparté, sous forme de texte écrit en blanc sur une page noire. C'est l'occasion pour l'auteure de revenir sur l'épisode et de raconter certaines anecdotes ou certaines impressions.
La critique de Juju:
Le dessin de Deux mangakas à Angoulême pourrait rebuter certains lecteurs. Mais l'histoire est racontée de façon tellement drôle qu'on en oublie la qualité du trait et au final, ce dessin là est complètement adapté au ton du manga.En le lisant, j'ai bien rigolé.
J'ai trouvé très intéressant de voir la différence de culture. Même si nous pensons connaitre le Japon, on s'aperçoit que la culture est complètement différente et que des Français ou Belges, au Japon, sont perdus.
A l'inverse lorsqu'on voit ces deux japonais qui doivent voyager à l'étranger pour la première fois, on les sent perdus. Le comique de certaines situations et parfois le malaise de certaines incompréhensions est bien mis en avant et souvent tourné en autodérision.
Dans Deux mangakas à Angoumême, on voit aussi que le métier de mangaka est très compliqué et que les auteurs n'ont pas de temps libre. Ils vont à peine pouvoir visiter les villes où ils passent tellement leur planning est chargé.
Par contre je m'attendais vraiment à voir le séjour de Garu et Tôru Terada à Angoulême, pendant un festival, mais au final ce ne sera que la fin de l'histoire puis-qu’avant cela on découvrira leurs voyages en Belgique ou à Paris. D'ailleurs, dans le titre le "à Angoulême" est écrit en petit, ce qui indiquait peut être la place du passage dans cette ville, dans l'histoire.
Quoi qu'il en soit la lecture de ce manga était un vrai moment de plaisir.
En plus de ça, je trouve l'édition très belle et classe.
Je vous recommande donc chaudement cette lecture.
Deux mangakas à Angoulême: lu et approuvé!