Pour changer, je vais vous présenter un manhua, c'est à dire une bande dessinée chinoise. Il s'agit presque d'un livre d'illustration d'ailleurs. Et en France l'éditeur de manhua était sans contexte l'éditeur Xiao Pan, dont vous allez peut être découvrir un titre dans cette chronique.
Le jeune et beau Chen Yuking arrive dans la ville de Pu Zhou où il prend une chambre dans le temple du Bouddha Sauveur.
Pendant son séjour il va remarquer une jeune fille qui, accompagnée de sa servante, cueille des fleurs de pêcher à l'abri des regards.
Yuking va vite s'apercevoir que la belle PianPian, d'une rare beauté, est très courtisée et que les hommes se battent presque pour avoir un rendez-vous avec elle.
Pourtant cette fille de haut fonctionnaire est déjà promise à un autre homme.
Alors dans ces conditions, comment Yuking, tombé amoureux, pourra t-il approcher PianPian? Quand bien même y arriverait-il, comment persuader sa mère de lui donner la main de sa fille?
Yuking va devoir franchir bien des obstacles s'il veut conquérir la belle.
Ce manhua édité par Xiao Pan est un one shot de 84 pages en couleur avec une couverture cartonnée souple.
Le papier est un peu épais et a un aspect cartonné. Comme vous pouvez le voir sur les illustrations de cet article, les pages ne sont pas blanches, mais un peu jaunies, comme vieillies par le temps, ce qui donne une impression de parchemin ou de vieux texte.
Le pavillon de l'aile ouest est une adaptation d'une pièce de théâtre chinoise de Wang Shifu, elle même inspirée d'un conte traditionnel.
L'histoire est légère, mais n'est pas vraiment originale. Il s'agit d'une histoire d'amour plutôt classique entre une fille d'une grande famille et un homme venant d'un milieu plus modeste.
La force de l'ouvrage se situe du côté du dessin et du graphisme très soigné et détaillé par Guo Guo. Chaque case est presque un tableau. Les décors, les vêtements, les chevelures et les visages sont très soignés et traités dans les moindres détails. On ressent une sensibilité très féminine dans le design des personnages.
Plusieurs dessins illustrant l'histoire sont en pleine page et les 22 dernières pages sont constituées d'illustrations de la dessinatrice.
A la fin de l'ouvrage, Xiao Pan nous propose une mini biographie et une présentation des auteurs ce qui est toujours intéressant pour découvrir de nouveaux talents.
Le scénario ne présente pas un grand intérêt et plaira d'avantage aux jeunes filles pour le côté fleur bleue de l'histoire d'amour.
Par contre personne ne saurait rester de marbre face à la beauté des illustrations.
Quel bonheur de voir les kimonos colorés ou les arbres en fleur. On a aussi la joie d'avoir plusieurs illustrations en peine page où Guo Guo exprime tout son talent, avec tout un tas de détails et des explosions de couleurs, comme contenues par un filtre légèrement sépia.
L'histoire est vite lue, mais vous passerez probablement plus de temps à observer les dessins qui composent l'ouvrage. Et une fois le manhua terminé, vous reviendrez probablement jeter un coup d'oeil à certaines illustrations.
Le côté un peu jauni du papier rajoute une ambiance à la lecture, comme s'il s'agissait d'un vieil ouvrage de plusieurs centaines d'années que nous aurions la chance d'avoir entre les mains.
Vous l'aurez compris, vous ne lirez pas ce manhua pour l'histoire, mais sûrement pour en prendre plein les mirettes, et rien que pour ça, si vous avez l'occasion d'emprunter ou d'acheter Le Pavillon de l'aile ouest, faite le sans hésiter.
Titre: Le pavillon de l'aile ouest Auteurs: Sun Jiayu (scénario) et Guo Guo (dessin) Année: 2007 Editeur: Xiao Pan Nombre de pages: 87 Nombre de volume: 1 (one shot) |
Le jeune et beau Chen Yuking arrive dans la ville de Pu Zhou où il prend une chambre dans le temple du Bouddha Sauveur.
Pendant son séjour il va remarquer une jeune fille qui, accompagnée de sa servante, cueille des fleurs de pêcher à l'abri des regards.
Yuking va vite s'apercevoir que la belle PianPian, d'une rare beauté, est très courtisée et que les hommes se battent presque pour avoir un rendez-vous avec elle.
Pourtant cette fille de haut fonctionnaire est déjà promise à un autre homme.
Alors dans ces conditions, comment Yuking, tombé amoureux, pourra t-il approcher PianPian? Quand bien même y arriverait-il, comment persuader sa mère de lui donner la main de sa fille?
Yuking va devoir franchir bien des obstacles s'il veut conquérir la belle.
Ce manhua édité par Xiao Pan est un one shot de 84 pages en couleur avec une couverture cartonnée souple.
Le papier est un peu épais et a un aspect cartonné. Comme vous pouvez le voir sur les illustrations de cet article, les pages ne sont pas blanches, mais un peu jaunies, comme vieillies par le temps, ce qui donne une impression de parchemin ou de vieux texte.
Le pavillon de l'aile ouest est une adaptation d'une pièce de théâtre chinoise de Wang Shifu, elle même inspirée d'un conte traditionnel.
L'histoire est légère, mais n'est pas vraiment originale. Il s'agit d'une histoire d'amour plutôt classique entre une fille d'une grande famille et un homme venant d'un milieu plus modeste.
La force de l'ouvrage se situe du côté du dessin et du graphisme très soigné et détaillé par Guo Guo. Chaque case est presque un tableau. Les décors, les vêtements, les chevelures et les visages sont très soignés et traités dans les moindres détails. On ressent une sensibilité très féminine dans le design des personnages.
Plusieurs dessins illustrant l'histoire sont en pleine page et les 22 dernières pages sont constituées d'illustrations de la dessinatrice.
A la fin de l'ouvrage, Xiao Pan nous propose une mini biographie et une présentation des auteurs ce qui est toujours intéressant pour découvrir de nouveaux talents.
La critique de Juju:
La commercialisation de ce manhua est malheureusement arrêtée, mais vous pourrez peut être, comme moi, avoir la chance de le trouver dans votre médiathèque ou dans une bibliothèque.Le scénario ne présente pas un grand intérêt et plaira d'avantage aux jeunes filles pour le côté fleur bleue de l'histoire d'amour.
Par contre personne ne saurait rester de marbre face à la beauté des illustrations.
Quel bonheur de voir les kimonos colorés ou les arbres en fleur. On a aussi la joie d'avoir plusieurs illustrations en peine page où Guo Guo exprime tout son talent, avec tout un tas de détails et des explosions de couleurs, comme contenues par un filtre légèrement sépia.
L'histoire est vite lue, mais vous passerez probablement plus de temps à observer les dessins qui composent l'ouvrage. Et une fois le manhua terminé, vous reviendrez probablement jeter un coup d'oeil à certaines illustrations.
Le côté un peu jauni du papier rajoute une ambiance à la lecture, comme s'il s'agissait d'un vieil ouvrage de plusieurs centaines d'années que nous aurions la chance d'avoir entre les mains.
Vous l'aurez compris, vous ne lirez pas ce manhua pour l'histoire, mais sûrement pour en prendre plein les mirettes, et rien que pour ça, si vous avez l'occasion d'emprunter ou d'acheter Le Pavillon de l'aile ouest, faite le sans hésiter.