Aujourd'hui, je continue dans la série montagnarde avec un manga d'exception qui parle d'alpinisme, et un mangaka de renom que vous devez très certainement connaitre: Jirô Taniguchi.
C'est d'ailleurs l'auteur que je recommande à ceux qui veulent se mettre au manga, car ses histoires sont souvent facilement abordables pour un public occidental.
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Auteur: Jirô Taniguchi (dessin) et Yumemakura Baku (oeuvre originale)
Année: 2004
Éditeur: Kana
Type: seinen
Nombre de volumes: série terminée en 5 tomes
Ce n'est ensuite que des années plus tard, en 1993 que Makoto Fukamachi, un photographe d'une quarantaine d'années, va tomber par hasard sur un appareil photo dans une boutique de Katmandou au Népal.
Cet appareil photo pourrait avoir appartenu à Mallory et Fukamachi voudrait pouvoir développer la pellicule pour peut être élucider le mystère qui révolutionnerait l'histoire de l'alpinisme.
Malheureusement, l'appareil photo est dérobé avant qu'il en ait le temps.
Fukamachi va alors débuter une enquête qui le mettra sur le chemin d'un certain Habu Joji, un alpiniste et grimpeur japonais d'exception, disparu de la circulation depuis des années. Il essaiera d'en apprendre plus sur l'histoire de cet homme, en espérant que cela le mettra sur la voie de Mallory et de son histoire.
Le Sommet des Dieux est édité par Kana dans un format épais de plus de 300 pages avec une couverture cartonnée. Les 6 premières pages sont en couleur sur papier plastifié, tandis que le reste du manga est en noir et blanc sur papier recyclé classique.
Ce 1er tome est composé de 8 chapitres, le long desquels le scénario va nous mener à la montagne, aux côtés de grimpeurs d'exception, mais aussi et surtout dans une enquête menée par le personnage principal Fukamachi.
Ce sera aussi l'occasion de faire connaissance avec Habu Joji et de suivre son histoire de grimpeur depuis son enfance.
L'histoire du Sommet des Dieux est une adaptation d'un roman de Yumemakura Baku, en cela on ne peut pas dire que le scénario vient de Taniguchi.
Par contre c'est l'auteur original qui a demandé au mangaka s'il pouvait adapter son oeuvre et la mettre en image.
La force de Taniguchi est donc ici dans le dessin des paysages avec ses illustrations très détaillées. Son expérience dans la description est ici un vrai plus. Il a également su insuffler de la force aux personnages, même si, pour le coup, le dessin des personnages n'est pas toujours exceptionnel, le mangaka arrive à leur donner du caractère et un charisme assez important.
Comme à son habitude, Jiro Taniguchi travaille avec un découpage très carré. Rien ne dépasse, les personnages ne ressortent pas du cadre. Par contre il n'hésite pas à réaliser des illustrations en pleine page, ou avec seulement 2 grosses cases sur la page, pour donner de l'importance à certaines scènes.
A la base je ne suis pas du tout fan de ce sport ou amateur de montagne, même si j'habite pas loin des Pyrénées, mais ce type d'histoire permet de voir de beaux paysages et le dépassement de soi, et le charisme des personnages donne souvent des histoires passionnantes.
Pour le Sommet des Dieux, le point de départ est un fait historique: Mallory et Irvine ont vraiment existé et ont vraiment disparu en 1924. C'est d'ailleurs une citation d'Irvine qui ouvre la première page. Quand on lui demandait pourquoi il voulait escalader l'Everest, il répondait tout simplement:
Taniguchi aime bien ce genre d'histoire ou le personnage principal investigue et nous permet de découvrir au fur et à mesure d'autres protagonistes souvent haut en couleur. Et c'est bien le cas ici avec Habu Joji par exemple.
L'édition que j'ai lue est un peu ancienne, elle date de 2004, mais kana a réédité la série en 2010 avec une qualité un peu meilleure et en rajoutant quelques pages bonus. Toutefois la date de l'édition n'enlève en rien à la qualité du manga.
Ce n'est pas pour rien si le Sommet des Dieux a remporté plusieurs prix: en 2001 au Japon, le prix de la meilleure oeuvre manga du festival des arts et médias du ministère de la culture et plus tard en 2005 le prix du meilleur dessin au festival d’Angoulême en France.
En bref, je vous recommande chaudement ce 1er tome du Sommet des Dieux de Jirô Taniguchi !
A très vite les amis.
C'est d'ailleurs l'auteur que je recommande à ceux qui veulent se mettre au manga, car ses histoires sont souvent facilement abordables pour un public occidental.
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Le Sommet des Dieux - Tome 1
Année: 2004
Éditeur: Kana
Type: seinen
Nombre de volumes: série terminée en 5 tomes
L'histoire du 1er tome du Sommet des Dieux:
Le point de départ se déroule en 1924 lorsque George Mallory et Andrew Irvine tentent pour la première fois de l'histoire, l'ascension de l'Everest. Malheureusement cette tentative est un échec et les 2 hommes disparaissent laissant derrière eux le mystère: sont-ils parvenu jusqu'au sommet?Ce n'est ensuite que des années plus tard, en 1993 que Makoto Fukamachi, un photographe d'une quarantaine d'années, va tomber par hasard sur un appareil photo dans une boutique de Katmandou au Népal.
Cet appareil photo pourrait avoir appartenu à Mallory et Fukamachi voudrait pouvoir développer la pellicule pour peut être élucider le mystère qui révolutionnerait l'histoire de l'alpinisme.
Malheureusement, l'appareil photo est dérobé avant qu'il en ait le temps.
Fukamachi va alors débuter une enquête qui le mettra sur le chemin d'un certain Habu Joji, un alpiniste et grimpeur japonais d'exception, disparu de la circulation depuis des années. Il essaiera d'en apprendre plus sur l'histoire de cet homme, en espérant que cela le mettra sur la voie de Mallory et de son histoire.
Le Sommet des Dieux est édité par Kana dans un format épais de plus de 300 pages avec une couverture cartonnée. Les 6 premières pages sont en couleur sur papier plastifié, tandis que le reste du manga est en noir et blanc sur papier recyclé classique.
Ce 1er tome est composé de 8 chapitres, le long desquels le scénario va nous mener à la montagne, aux côtés de grimpeurs d'exception, mais aussi et surtout dans une enquête menée par le personnage principal Fukamachi.
Ce sera aussi l'occasion de faire connaissance avec Habu Joji et de suivre son histoire de grimpeur depuis son enfance.
L'histoire du Sommet des Dieux est une adaptation d'un roman de Yumemakura Baku, en cela on ne peut pas dire que le scénario vient de Taniguchi.
Par contre c'est l'auteur original qui a demandé au mangaka s'il pouvait adapter son oeuvre et la mettre en image.
La force de Taniguchi est donc ici dans le dessin des paysages avec ses illustrations très détaillées. Son expérience dans la description est ici un vrai plus. Il a également su insuffler de la force aux personnages, même si, pour le coup, le dessin des personnages n'est pas toujours exceptionnel, le mangaka arrive à leur donner du caractère et un charisme assez important.
Comme à son habitude, Jiro Taniguchi travaille avec un découpage très carré. Rien ne dépasse, les personnages ne ressortent pas du cadre. Par contre il n'hésite pas à réaliser des illustrations en pleine page, ou avec seulement 2 grosses cases sur la page, pour donner de l'importance à certaines scènes.
La critique de Juju:
Après Vertical et Ascension, Le Sommet des Dieux est le 3ème manga sur l'alpinisme que je lis en peu de temps.A la base je ne suis pas du tout fan de ce sport ou amateur de montagne, même si j'habite pas loin des Pyrénées, mais ce type d'histoire permet de voir de beaux paysages et le dépassement de soi, et le charisme des personnages donne souvent des histoires passionnantes.
Pour le Sommet des Dieux, le point de départ est un fait historique: Mallory et Irvine ont vraiment existé et ont vraiment disparu en 1924. C'est d'ailleurs une citation d'Irvine qui ouvre la première page. Quand on lui demandait pourquoi il voulait escalader l'Everest, il répondait tout simplement:
Parce qu'il est là.Le reste de l'histoire est ensuite fictive et nous sommes vite pris dans l'enquête en suivant les pas de Fukamachi.
Taniguchi aime bien ce genre d'histoire ou le personnage principal investigue et nous permet de découvrir au fur et à mesure d'autres protagonistes souvent haut en couleur. Et c'est bien le cas ici avec Habu Joji par exemple.
L'édition que j'ai lue est un peu ancienne, elle date de 2004, mais kana a réédité la série en 2010 avec une qualité un peu meilleure et en rajoutant quelques pages bonus. Toutefois la date de l'édition n'enlève en rien à la qualité du manga.
Ce n'est pas pour rien si le Sommet des Dieux a remporté plusieurs prix: en 2001 au Japon, le prix de la meilleure oeuvre manga du festival des arts et médias du ministère de la culture et plus tard en 2005 le prix du meilleur dessin au festival d’Angoulême en France.
En bref, je vous recommande chaudement ce 1er tome du Sommet des Dieux de Jirô Taniguchi !
A très vite les amis.