Cimoc Tome 1
Année: 2013
Editeur: Doki-Doki
Type: Seinen
Nombre de volumes: série prévue en 5 volumes.
L'histoire de Cimoc #1:
Dans cette histoire, le personnage principal est un jeune garçon d'une 20aine d'années, Kôta Inamine. Il poursuit le rêve de devenir mangaka. Pour arriver à son but il cumule les emplois en temps qu'assistant mangaka à Tokyo. Mais ses dessins et son travail ne sont pas appréciés. En plus de cela, Kôta est un garçon plutôt stressé, ce qui le rend maladroit et ne l'aide pas à briller dans ce qu'il fait.Lorsqu'il rentre chez lui pour se reposer de ses journées éprouvantes, il ne peut pas être tranquille car sa voisine, Hinata Sawanoguchi, n'arrête pas de le déranger. Cette jeune femme qui semble travailler la nuit et s'habille avec des jupes plutôt courtes, se révèle en réalité, être rédactrice en chef d'un magazine de manga plutôt célèbre.
Un jour où elle s'invite à l'improviste chez Kôta, elle découvre des planches d'une histoire que le jeune homme a dessiné et décide de le prendre sous son aile.
Mais cette relation de voisinage peut elle être compatible avec une relation professionnelle? Est-ce là, la chance pour Kôta d'enfin atteindre son rêve et de devenir mangaka?
Ce 1er volume, sur 5 prévus, est édité par Doki-Doki en France. Il est sorti en mars et les parutions devraient se faire tous les 2 mois (le tome 2 est sorti ce mois-ci). Vous pouvez découvrir la jaquette sur la 1ère image de cette chronique, avec la jolie mademoiselle Sawanoguchi. Une couverture plutôt aguicheuse et qui attire l'oeil (surtout l'oeil masculin je pense). Les 1ères pages sont en couleur et le reste du manga en noir et blanc.
D'ailleurs, il faudrait plutôt parler de "manwa" dans le cas de Cimoc, puisque les auteurs sont coréens.
A la fin de l'ouvrage on retrouve quelques publicités pour d'autres mangas édités par Doki-Doki, avec notamment certains mangas de Lim Dall Young, le scénariste de Cimoc: Oni Hime, Freezing et Re:Birth (ces 2 derniers ayant même droit à des pages couleurs).
Le scénario nous propose de découvrir les dessous du monde de l'édition du manga et le dessin est très bon. Les prises de vues sont variées avec des gros plans, des contres plongées ou des plans larges selon les situations. Ce découpage des planches nous permet de ressentir l'ambiance de chaque scène. Les personnages féminins, à l'instar de Mlle Sawanoguchi sont plantureuses et sexy. Les petites culottes sont souvent apparentes et les sous-vêtements affriolants.
Le dessin étant un peu osé, Cimoc est déconseillé aux moins de 14 ans et se classe plutôt dans la catégorie des "Seinen", voire des "Ecchi".
La critique de Juju:
J'adore le manga Bakuman, donc lorsque j'ai découvert le thème de Cimoc, je me suis dit qu'il fallait que je le lise.La couverture du tome 1 m'a intriguée au début et lorsque j'ai vu les couvertures des autres volumes, j'ai encore plus été intrigué. A chaque fois ce sont de jeunes femmes sexy et jamais le personnage principal.
Et puis ce titre: Cimoc. Facile à retenir, mais étrange! Jusqu'à ce que l'auteur lui même révèle le secret de ce titre sous la jaquette. Cimoc est l'anagramme de Comic qui veut dire "bande dessinée" en anglais.
A la lecture de la 1ère page, ce 1er tome de Cimoc m'a une fois de plus étonné et déconcerté. La 1ère case en couleur est un gros plan sur une poitrine énorme et un dialogue assez étonnant pour une entrée en matière.
Quand on lit ça on se demande si on ne s'est pas trompé de manga et si on n'aurait pas mal interprété le terme "les dessous" du manga ?! Mais la 2ème page remet les choses dans l'ordre, la scène se déroule dans un atelier de mangaka.
Au moins, d'entrée de jeu, on sait que ce manga ne ressemblera pas à Bakuman!
Le personnage principal est un jeune garçon tout ce qu'il y a de plus normal. Il a l'air gentil et timide. Son rêve est de devenir mangaka, mais on a l'impression qu'il ne connait absolument rien à ce monde, ce qui lui donne en plus un caractère un peu naïf.
Au début il prend sa voisine pour "une hôtesse de nuit", mais finalement elle est éditrice et c'est elle qui va lui en apprendre un peu plus sur le métier et qui va lui permettre de mettre en avant son propre travail.
Je ne cache pas que le dessin des jeunes filles est plutôt agréable. Même si toutes les scènes où on voit des poitrines ou des petites culottes ne seraient pas nécessaires, certaines servent à montrer la relation de Kôta envers les femmes, ou encore le caractère plutôt sulfureux d'Hinata Sawanoguchi, l'éditrice, qui peut être aussi douce que sévère et qui va aider Kôta à se forger un caractère et à réfléchir sur ses actes.
Il est difficile finalement de comparer Cimoc à Bakuman, tant les 2 mangas abordent le même thème d'une façon et d'un point de vue différents.
Cimoc, intrigue au début, puis devient agréable à lire au fil des pages. Si bien qu'à la fin nous avons envie de savoir ce que va devenir Kôta.
En plus de cela, cette série comportera seulement 5 tomes, ce qui est pour moi un avantage. Les lecteurs qui voudront aller jusqu'au bout de l'histoire et en connaître le dénouement ne se ruineront pas ;)
Si vous avez lu ce manga, faites nous partager votre avis.
Je pense que Cimoc est adressé à un publique moins large que Bakuman et que les avis devraient être plus partagés.